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| Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs | |
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Auteur | Message |
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Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Lun 13 Juin - 8:30 | |
| page 54 ... l'indigène, sans se soucier du lendemain, dépense tout ce qu’il possède pour offrir à sa femme robes et bijoux. Avant d’atteindre Bou-Malne (115 km.) dont on aperçoit, de l’autre côté de l’oued, les constructions ocre rouge qui font penser à un village d’A.O.F., il faut, en suivant la route qui conduit à M’Semrir, remonter sur trente kilomètres environ la vallée que le Dadès a creusée dans la montagne. Pendant une quinzaine de kilomètres, la vallée est assez large. La route serpente en corniche à flanc de montagne, tantôt sur la rive droite, tantôt sur la rive gauche. Là encore, aucun espace, si petit soit-il, n'est perdu. La bonne terre est si rare et si précieuse que tous les endroits cultivables sont ensemencés d'orge ou de maïs et plantés d’oliviers, de figuiers, d'amandiers, de grenadiers.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Lun 13 Juin - 8:31 | |
| page 55 VALLEE DU HAUT-DADES - CASBAHS Ornées à chaque angle de tours décorées, elles ont l’aspect de forteresses et font songer aux châteaux féodaux du Moyen- Age.
Dernière édition par Pierre AUBREE le Lun 13 Juin - 8:48, édité 2 fois | |
| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Lun 13 Juin - 8:35 | |
| page 56 Les crêtes et les pentes ensoleillées se colorent de tous les ocres; celles que le soleil n’illumine pas se parent de teintes brun foncé ou gris bleu qui contrastent avec le vert clair des cultures, le vert foncé des amandiers et des noyers, le vert bleu des figuiers et le feuillage argenté des oliviers. Certaines montagnes, usées par le temps, sont arrondies comme des dômes, d’autres sont découpées en dents de scie, d'autres enfin, dont les flancs subissent le ruissellement des eaux, paraissent être formées d'une série de colonnes que l’on aurait volontairement posées obliquement, côte à côte. La plupart des casbahs sont édifiées sur un sommet rocheux où l’on ne peut accéder que par un sentier tout juste bon pour les chèvres. C’est sans doute toujours la même préoccupation de facilité de défense qui fait choisir à ces montagnards, pour construire leur habitation, des lieux difficilement accessibles. Peut-être, aussi, est-ce la faible superficie des terres cultivables qui leur fait choisir des emplacements où rien ne saurait pousser ? Et ces forteresses qui paraissent surveiller la vallée ne manquent ni d’allure, ni de grandeur.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Lun 13 Juin - 8:36 | |
| page 57 VALLEE DU HAUT-DADES Certaines falaises paraissent être formées d’une série de colonnes posées côte à côte par la main des hommes.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Lun 13 Juin - 8:39 | |
| page 58 Peu à peu, le lit de l'oued se rétrécit pour n’être plus qu’un étroit défilé, bordé, de chaque côté, de hautes falaises rocheuses presque verticales. La route s’étire, d’abord, au niveau de l’oued, puis elle s’élève peu à peu. Le couloir devient de plus en plus étroit. L'oued et la piste se séparent pour un instant; le premier s’engage dans une faille rocheuse qui n’a guère plus de 5 à 6 mètres de large; la seconde poursuit son ascension pour retrouver la rivière, un peu plus loin, et rejoindre M’Semrir (62 km.) où les amateurs de pêche à la truite pourront, à une altitude supérieure à 2,000 mètres, se livrer à leur sport favori. Nous refaisons en sens inverse les 30 kilomètres que nous venons de parcourir, et ce sont des paysages différents, parce que vus sous un autre angle et sous une autre lumière, qui défilent devant nos yeux. En février, les amandiers en fleurs sont, de loin, comme des boules de neige. En mai, les fleurs rouges des grenadiers sont comme des taches de sang dans la verdure.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Lun 13 Juin - 8:41 | |
| page 59 VALLEE DU HAUT-DADES La bonne terre est si rare et si précieuse que tous les endroits cultivables sont ensemencés d’orge ou de maïs.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Lun 13 Juin - 8:45 | |
| page 60 Un pont à voie unique franchit l’oued Dadès et, par une route rocailleuse aux fortes pentes, nous montons vers le plateau de Bou Malne d’où l’on a une vue splendide sur la montagne, la vallée et la multitude des casbahs. De Bou Malne à Tinerhir (58 km.), c’est encore un paysage désertique rocailleux, avec, de place en place, une végétation rabougrie. Les casbahs d’Imiter viennent heureusement, pour un instant, rompre la monotonie de cette courte étape. A droite, le djebel Sagho, où se déroulèrent, en 1933, les derniers combats de la pacification du Maroc, projette vers le ciel ses sommets découpés, déchiquetés, qui paraissent être du basalte le plus noir. Au bout d’une quarantaine de kilomètres, on aperçoit, vers l’Est, au-dessus de ces terres désolées, une longue ligne verte qui se précise peu à peu : c’est la palmeraie de Tinerhir qui, sur 20 kilomètres, jusqu’aux premières pentes du djebel Sagho, couvre les deux rives de l’oued Todra. Puis, voici construit, sur un piton élevé, le gîte d'étape que l’on pourrait, de loin, prendre pour une casbah.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Lun 13 Juin - 8:47 | |
| page 61 VALLEE DU HAUT-DADES Aux champs d'orge et de maïs, se mêlent les figuiers, les oliviers, les amandiers, les grenadiers.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Lun 13 Juin - 18:45 | |
| page 62 Là, comme à Ouarzazate, le voyageur trouvera un petit hôtel confortable et parfaitement bien installé. Les chambres sont exposées au Sud, à l'Est et à l’Ouest. Vers l’Est, ce sont de hautes montagnes, sans aucune végétation, au pied desquelles des casbahs s’élèvent parmi les palmiers et les cultures, près de l'oued. Vers le Midi, la vue s’étend sur la vallée du Todra, large et verdoyante, sur les palmiers, les oliviers et les casbahs imposantes. Vers l’Ouest, ce sont le djebel Sagho d’aspect peu hospitalier, malgré les couleurs dont il se pare, brun, gris-bleu ou gris- mauve, et le passage désertique que nous venons de traverser. Vers le Nord, ce sont encore des palmiers, des casbahs, le Todra avec, comme toile de fond, les hauts sommets du Grand Atlas. Comme celui de Ouarzazate, le gîte d’étape de Tinerhir comporte bar, salon, restaurant, chauffage central, eau chaude et froide, quinze chambres toutes à deux lits, dont l’installation sanitaire est comparable à celle du gîte d’étape de Ouarzazate. L’oued Todra possède, lui aussi, des gorges. La visite en est facile puisqu’elles ne se trouvent qu’à 12 kilomètres de Tinerhir.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Lun 13 Juin - 18:47 | |
| page 63 [center [/center] VALLEE DU HAUT-DADES
Dans un cirque de montagne dantesque, la casbah est édifiée sur un piton difficilement accessible.
Dernière édition par Pierre AUBREE le Jeu 16 Juin - 7:51, édité 1 fois | |
| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Lun 13 Juin - 18:50 | |
| page 64 Pendant 2 kilomètres environ, la piste remonte, an milieu des palmiers, le cours du Todra. Puis elle abandonne la rivière pour escalader un plateau de rocaille et retrouver, quelques kilomètres plus loin, l’oued, les palmiers, les cultures et les amandiers. La route en corniche, taillée dans les rochers, surplombe les champs d’orge ou de maïs. La vallée, plus encaissée, à son début, que celle du Dadès, se rétrécit rapidement. Elle n’est plus, bientôt, qu’un étroit couloir bordé de falaises à pic de 200 mètres de haut, qu’habite une multitude de pigeons. A la source, qui n’est en réalité qu’une résurgence du Todra, la coupure, dans les falaises, n’a guère plus de 20 mètres de large : le mince filet d’eau, qui sort du roc à une température de 18 degrés, forme déjà, 100 mètres plus loin, un ruisseau de 5 à 6 mètres de large, aux eaux claires. Au retour, nous nous arrêtons à une source que les indigènes disent sacrée. A l’ombre d’une végétation touffue, des poissons familiers viennent manger le pain qu’on leur jette.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 7:52 | |
| page 65 VALLEE DU HAUT-DADES Du sommet des tours crénelées de la Casbah, rien n’échappe à la vue perçante de l’invisible guetteur.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 8:09 | |
| PAGE 66 Cette source a sa légende : elle possède, dit-on, le merveilleux pouvoir de rendre prolifiques les femmes stériles ! Il leur suffit, en invoquant Dieu, de traverser l’étendue d’eau, large de 10 mètres et profonde de 30 à 40 centimètres, pour être assurées de connaître, enfin, les joies de la maternité.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 8:11 | |
| PAGE 67 VALLEE DU HAUT-DADES Dans un cadre de montagnes aux lignes sévères, ce village important n’est qu’ombre et lumière.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 19:47 | |
| page 68 TINERHIR-KSAR ES SOUK (174 km.) DE Tinerhir à Ksar-es-Souk, les régions traversées sont rocailleuses et désertiques. La seule végétation que l’on y trouve est le chou-fleur de Bou- Hamama. C’est une curieuse plante minéralisée qui ressemble à une sorte de taupinière dont la couleur serait verte. Tinjdad et Goulmima, à la lisière des palmeraies de l’oued Gheris et de l’oued Ferkla, sont les seules agglomérations de quel qu'importance que l’on rencontre. A Goulmima, les maisons d'ocre rouge s’opposent vivement aux tons bleutés des montagnes qui barrent l’horizon au Nord et à la couleur gris-beige du sol. Un petit village de construction récente a été édifié. Les rues sont rectilignes. Sur un vaste dégagement, on a planté des arbres qui donnent des ombrages très appréciables.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 19:50 | |
| page 69 VALLEE DU HAUT-DADES En février, la vallée s'orne des innombrables boules blanches des amandiers en fleurs et se parfume de senteurs de miel.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 19:53 | |
| page 70 Le ksar de Goulmima est tout proche. On traverse, pour s’y rendre, des vergers d’amandiers, de figuiers, d’abricotiers que dominent d’innombrables palmiers. L’eau court en tous sens dans des seguias multiples. La plupart des hommes ont, lorsque nous y arrivons, quitté le ksar pour leurs travaux agricoles. Il ne reste que les enfants et les femmes dont beaucoup sont jolies. Les unes, musulmanes, sont vêtues de cotonnade bleue; les autres, israélites, de cotonnade rouge. C’est la première fois que nous remarquons cette différence de couleur dans les vêtements féminins. Le spectacle des femmes revenant de la source, l'amphore sur l’épaule, n’en est que plus plaisant. Les plus aisées d’entre elles revêtent, par-dessus leur robe bleue, une sorte de couverture brune à rayures blanches d’un très bel effet. Elles portent, à leurs poignets, des bracelets d’argent très lourds et s’ornent le front d'un diadème de pièces ou de plaquettes d’argent ciselé. La porte du ksar est monumentale. A l’intérieur du mur d’enceinte, c’est une vaste construction de boue séchée à travers laquelle on a aménagé des ...
Dernière édition par Pierre AUBREE le Jeu 16 Juin - 20:01, édité 3 fois | |
| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 19:56 | |
| page 71 GORGES DU HAUT DADES La vallée n'est plus qu’un étroit défilé bordé de hautes falaises rocheuses presque verticales.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 20:00 | |
| page 72 ... ruelles de 1 m. 50 à 2 mètres de large. Les unes sont à ciel ouvert, les autres couvertes et sombres. Les logis modestes ne reçoivent l’air et la lumière que par une porte étroite et basse. C’est dire que, dans les ruelles couvertes, l’habitation est plongée dans une profonde obscurité. Les gens et les bêtes y vivent en communauté, sur un sol de terre battue, dans des conditions de salubrité qui ne paraissent pas particulièrement recommandables. De Goulmima à Ksar-es-Souk, nous traversons à nouveau des régions très déshéritées. Les ressources hôtelières de Ksar-es-Souk sont assez modestes. On est loin des installations confortabes de Tinerhir et de Ouarzazate. Cette lacune sera comblée lorsque le projet de construction d’un gîte d’étape à Erfoud sera réalisé. A 20 kilomètres de Ksar-es-Souk, sur la route d’Erfoud, nous nous arrêtons à la source de Meski. Dans la vallée du Ziz, entre de hautes falaises escarpées, à l’ombre des palmiers, une source a été captée et alimente une piscine aménagée par les soldats ...
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 20:09 | |
| page 73 TINERHIR - GITE D'ETAPE Edifié sur un piton élevé, on l'aperçoit d’assez loin, mais son architecture peut le faire prendre pour une casbah.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 20:13 | |
| page 74 ... de la Légion étrangère. L’eau y est d’une belle couleur bleu-vert. Les jeunes indigènes du ksar voisin se précipitent pour aller ramasser, au fond de l'eau, les pièces de monnaie que les touristes s’amusent à lancer. Puis, nous continuons notre voyage sur Erfoud (81 km.). Erfoud est de construction récente. Elle a été édifiée en bordure de la palmeraie de Tizimi, près du poste militaire créé en 1916. Nous montons jusqu’au bordj Est, installé sur le djebel Erfoud (934 m. d’altitude), d’où l’on découvre un très beau panorama; vers le Sud, un paysage désertique avec des dunes de sable; vers l’Est, les palmeraies du Tafilalet; vers l’Ouest et le Nord, l'agglomération d’Erfoud, la palmeraie du Tizimi et celle du Djorf, et, sur la droite, la vallée du Ziz qui forme une coupure très nette dans les plateaux dénudés. Nous ne pouvons pas ne pas aller jusqu’à Rissani (64 km. aller-retour). Le Tafilalet fut, autrefois, une oasis prospère. Sa capitale, Sijilmassa, avait une grande renommée, et ...
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 20:19 | |
| page 75 TINERHIR - CASBAH Elle domine la vallée du Todra et les nombreux Ksours : elle est la demeure du Khalifat de S.E. le Pacha de Marrakech.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 20:24 | |
| page 76 ... les écrivains des onzième et douzième siècles la décrivent en des termes séduisants, disant qu’elle est au moins aussi importante que Marrakech ou Fès. Menaçant ruines au seizième siècle, elle est restaurée, au cours du siècle suivant, par le grand sultan Moulay Ismaïl, dont les ancêtres étaient nés au Tafilalet. C’est à Sijilmassa que repose, dans un mausolée, Moulay Ali Chérif, le fondateur de l’actuelle dynastie régnante. Sijilmassa disparaît au dix-neuvième siècle, complètement rasée par les Aït Atta, farouche tribu berbère du djebel Sagho. Sur Rissani plane le souvenir d’un chef prestigieux : le capitaine Henri de Bournazel. Premier chef du bureau des Affaires indigènes de Rissani, il trouva la mort, après maints combats dont il était sorti indemne, le 28 février 1939, lors de l’assaut du Bou-Gafer, pendant les opérations de pacification du djebel Sagho. Le capitaine de Bournazel allait toujours au combat vêtu de sa veste rouge qui le désignait de loin aux assaillants. Cette veste rouge était, disait-il, sa ...
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 20:26 | |
| page 77 TINERHIR - VALLEE DU TODRA Ciel bleu, gris des montagnes, casbahs ocres, verts différents des orges, des palmiers, des oliviers, voilà de quoi satisfaire l’amateur de beaux paysages.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: Re: Au Sud de l'Atlas vers le Pays des Casbahs Jeu 16 Juin - 20:29 | |
| page 78 ... baraka, c’est-à-dire qu’elle lui portait chance. Le jour du Bou-Gafer, pour répondre à l’insistance de ses chefs, il passa, par-dessus sa tunique rouge, une djellaba de toile qui le rendit semblable à ses soldats. Les superstitieux disent qu’en même temps il perdit sa baraka.
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