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| MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) | |
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Pierre AUBREE Admin
| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Jeu 6 Sep - 8:26 | |
| pages 160/161 Sous LA TENTE, COTE DES FEMMES. — La tente est divisée en deux moitiés par les montants qui soutiennent la poutre faîtière. La disposition intérieure est toujours la même. A gauche, pour qui de la tente regarde vers l'entrée, on fait la cuisine, là se tiennent les femmes; le côté droit est plus spécialement réservé aux hommes. Quand on reçoit des étrangers, on tend entre les deux moitiés un haïk ou une couverture (v. p. 39) Du côté des femmes, sur le devant et vers l'extrémité de la tente, le foyer — on distingue, à droite sur la photo, une bouilloire posée sur trois pierres; à l'autre extrémité, tendu sur des piquets, le filet où l'on serre provisions et ustensiles. Au milieu, sous la poutre faîtière, avec le coffre et les sacs de grain, on range les bâts des animaux, les nattes, les tapis, les couvertures. Les poules et, pendant la grosse chaleur ou les nuits froides, les petits des animaux, ont aussi leur place sous la tente. BATTAGE DU BEURRE. — On bat le beurre dans une peau de chèvre. Certains rites augmentent merveilleusement le volume du beurre qui se forme. Mais sa « baraka » peut aussi être volée par les voisines. Il y a des précautions à prendre. On garde le beurre dans des outres ou des cruches ; le plus souvent, il se mange rance. Les Aït Hadiddou font aussi un peu de fromage, qu'ils laissent durcir. Mais le lait est, en grande partie, consommé tel quel ou légèrement aigre. Comme l'huile et la graisse, le beurre est une créature bénie. Dans beaucoup de tribus, la jeune mariée entrant chez elle enduit de beurre le linteau de la porte ou la poutre de la tente pour attirer l'abondance au foyer. De gens qui n'ont ni bonté ni chance, on dit : « Pas de graisse en eux ! » (v. p. 124). Sous la tente, côté des femmes.
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Jeu 6 Sep - 8:35 | |
| pages 164/165 Tissage d'un Flij de tente. TISSAGE D'UN FLIJ DE TENTE. Les tentes sont ordinairement en laine. On les tisse par longues bandes — « aflij », plur. : « iflidjène » (arabe : flij) sans se servir à proprement parler de métier. La chaîne est tendue entre des piquets fichés en terre; deux montants, qu'on déplace au fur et à mesure de l'avancement du travail, maintiennent la lisse. L'entrecroisement des fils de trame est obtenu comme avec le métier de haute lisse qui sert à tisser les vêtements (v. p. 137) ; les fils sont tassés à l'aide d'une barre de bois. Les flijs sont ensuite teints en noir, puis assemblés pour former la tente. Périodiquement on change une ou deux bandes, en plaçant toujours les neuves au milieu, partie qui fatigue le plus. La couture de la tente est, en beaucoup de tribus, l'occasion d'une petite fête à laquelle prennent part les voisins. Les réjouissances s'accompagnent de gestes et de paroles, formant parfois comme l'ébauche d'un drame, qui ont pour objet d'empêcher les flijs de laisser passer la pluie. Chez les Aït Ndhir, par exemple, la tente montée, la maîtresse de la tente feint une grande colère et sort. « Qu'est-ce qui te prend ? disent les voisines. — La tente neuve fait des gouttières, répond-elle, je m'en vais ! » Elles la ramènent en disant : « Par Dieu, reviens à ta tente, jamais plus elle ne laissera passer les gouttes ! » Chez les Aït Hadiddou de l'Assif Melloul, seules les femmes Aït Tazza tissent des flijs. Les Aït Brahim, eux, doivent acheter les leurs au marché. Leurs femmes n'en tissent pas, sans doute à cause d'une interdiction du genre de celle qui fréquemment, dans un groupe, frappe un acte ou un aliment. Pour ne pas s'exposer au malheur, une tribu par exemple ne tressera pas de nattes, un clan ne portera pas de burnous noirs, une famille s'abstiendra de manger du beurre, de l'huile ou du miel. On pense au tabou; mais on n'a pas trouvé trace de totémisme chez les Berbères. En général, l'interdiction semble avoir suivi un malheur particulièrement frappant, souvent une série de malheurs qui, à cause d'une coïncidence ou par suite des révélations d'un clerc (taleb), ont été associés à l'acte ou à l'aliment visés.
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Jeu 6 Sep - 8:41 | |
| pages 168/169 Aït Merrhad de la Tarhia. BERGÈRE AIT MERRHAD. — Voile brun à bordure rouge et orange, cordelière verte. Haïk bleu sombre. Mante rayée grenat, blanc et noir, roulée dans le dos. Sandales de peau de chèvre. Bracelet d'argent. Les Aït Merrhad appartiennent avec les Aït Hadiddou et quelques autres tribus à la confédération des Aït Yafelmane — « Ceux-qui-ont-trouvé-la-paix », — confédération qui semble s'être constituée pour s'opposer au bloc Aït Atta. Leur tribu, comme celle des Aït Hadiddou, paraît s'être formée dans l'Imdrhas. Ils ont ensuite essaimé dans l'Amdrhous, la Tarhia et jusque dans les oasis du Ferkla et du Rhéris.
AÏT MERRHAD DE LA TARHIA. — Dans l'Imdrhas le type des Aït Merrhad est resté pur. Dans la Tarhia et les oasis il y a eu, après la conquête, mélange avec la population locale composée en majeure partie de « harratine », métis et noirs sédentaires. Là, quand le chef de famille, aisé, a plusieurs femmes, la différence est souvent frappante entre les « enfants de la tente » et « ceux du ksar ». Comparer sur cette photographie le type des filles et de la femme « hartania » accroupie sous la tente, avec celui de la femme « tamazirht » et du petit garçon assis au premier plan.
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Jeu 6 Sep - 8:44 | |
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pages 170/171 Campements Aït Merrhad dans le haut pays Aït Hadiddou.
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Jeu 6 Sep - 8:46 | |
| pages 172/173 CAMPEMENTS AÏT MERRHAD DANS LE HAUT PAYS AIT HADIDDOU. — Les Ait Merrhad ont appuyé les Aït Hadiddou lors de leur installation dans l'Assif Melloul comme ceux-ci leur ont ensuite prêté main-forte pour conquérir sur les Aït Atta l'Amdrhous, le Ferkla, le Rhéris. Après chacune de ces conquêtes, en gage de l'alliance et aussi comme prix de l'aide apportée, des clans des deux tribus ont été pendant quelque temps réunis sur les mêmes territoires. Aujourd'hui encore, dans l'Amdrhous, villages Aït Hadiddou et villages Aït Merrhad alternent le long de la rivière. Ailleurs le regroupement s'est en général assez vite opéré (v. pp. 50, 94). Toutefois, chacune des tribus ayant gardé des droits sur les terres de parcours conquises en commun, quelques troupeaux Aït Hadiddou descendent l'hiver dans les steppes du Sud, et, beaucoup plus nombreux, des Aït Merrhad montent l'été dans le haut pays Aït Hadiddou* AÏT MERRHAD DE L'IMDRHAS. — Coiffure faite de lourdes tresses grossies de fils de coton rappelant certaines coiffures chaldéennes et phéniciennes. On sait qu'une partie des tribus berbères se disent originaires de l'Asie antérieure (v. p. 45). Aït Merrhad de l'Imdrhas.
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Ven 7 Sep - 9:43 | |
| pages 174/175 Troupeau Aït Merrhad a la source de l'Amou n Ouensa TROUPEAU AÏT MERRHAD A LA SOURCE DE L'ALMOU N OUENSA. — L'eau est rare. Les transhumants campent parfois très haut en montagne, à deux ou trois heures de marche de la source ou du puits. Ce sont les femmes qui vont à l'eau, avec des outres chargées sur des ânes. Comme l'œil de l'homme, l'« œil de la source » (tit n tarhbalout) révèle une âme vivante. Souvent la source est si active, si chargée de vertus qu'on l'appelle du nom d'un saint ou, simplement, « Lalla Tarhbalout » — Ma Dame La Source. Un cairn, des lambeaux d'étoffe, un œuf déposé dans l'eau témoignent du culte rendu, par les femmes surtout, à cette perpétuelle naissance.
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Ven 7 Sep - 9:46 | |
| pages 176/177 Aït Merrhad de L'Imdrhas. AÏT MERRHAD DE L'IMDRHAS. — « Ahendir » grenat, noir et blanc. Ces couleurs sont communes à toutes les mantes Aït Merrhad; mais, selon les groupes, la disposition des bandes varie (v. p. 174 la mante des Aït Merrhad de la Tarhia). Au SOUK. — Le souk de chaque semaine a d'autant plus d'importance pour les Aït Hadiddou qu'ils n'ont guère de marchands ni d'artisans dans leurs villages. Mais à vrai dire, dans le Maroc Central, le souk est bien plus qu'un marché. On y va sans rien avoir à acheter ni à vendre ; et pour s'y rendre on ne regarde pas à deux jours de marche. Dans ce pays de population dispersée, c'est, avec les pèlerinages, la seule occasion de rencontre. Naguère, le souk était par excellence le lieu de la vie politique et sociale. La pression de l'opinion, les châtiments basés sur elle, prenaient là toute leur force. Un crieur à gages y publiait le nom du protecteur défaillant ; on y exhibait le turban du parjure (v. p. 105) ; on s'y montrait, barbouillé de henné par les femmes, le burnous du guerrier qui avait fui. La Coutume assurait d'ordinaire pour le temps et l'emplacement du marché une sorte de trêve et diverses garanties. Mais, comme on y venait armé, il arrivait que les fusils partent.
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Ven 7 Sep - 9:51 | |
| pages 180/181 " Aoujja." « AOUJJA ». — L' « Aoujja » — la Balle — est une sorte de hockey. Très brutal, ce jeu est réservé aux hommes. La crosse est ordinairement en chêne vert. La balle, qui a environ dix centimètres de diamètre, est aussi en bois dur. Elle vole souvent à la hauteur des têtes. Beaucoup de dents et de nez cassés. La Coutume, qui fixe minutieusement les réparations dues pour les blessures ordinaires, n'en prévoit aucune pour les blessures d'aoujja, du moins celles faites avec la balle. Pour prévenir les bagarres, on évite de former les équipes par clans. Pas de capitaine à la tête de l'équipe. Dans certaines tribus, pour obtenir un changement de temps — surtout pour faire pleuvoir — les hommes, les femmes, les enfants ou les clercs (tolba) jouent à un jeu du même genre avec des bâtons ou des louches de bois et une balle de chiffons. L'aoujja des Aït Hadiddou a sans doute eu le même sens. Il est oublié. Le jeu semble bien être devenu un simple sport, chose rare chez les Beraber. On le pratique à peu près tous les soirs au printemps et en automne, alors qu'il y a peu de travail aux champs.
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Sam 8 Sep - 8:03 | |
| pages 182/183 " Imdiazène ". « IMDIAZENE ». — Les « Imdiazène » (sing. : amediaz) sont à la fois mimes, bouffons et poètes. Ils vont de tribu en tribu, ordinairement par troupes de quatre : le poète, « qui broie les mots », un joueur de flûte bizarrement accoutré et deux tambourinaires qui au besoin donnent la réplique. Certains de leurs poèmes (tamediazt) ont une réelle unité de sujet et de ton, mais beaucoup sont de simples chaînes (taïfert) de morceaux disparates, religieux, épiques et surtout satiriques, d'une verve populaire d'ailleurs très savoureuse. Les événements de ces dernières années, résistance, soumission des tribus, adaptation à l'ordre nouveau, en font souvent les frais. Ces jongleurs ont leur franc-parler. «Sans vergogne, tel un amediaz », dit-on. La forme de leurs poèmes varie du vers fortement rythmé, parfois même assonance, aux versets très lâches et d'inégale longueur. Elle est toujours orale. Les tribus de l'Atlas central et oriental, Aït Izdeg, Aït Yahia, Aït Hadiddou comptent des « imdiazène » réputés.
« HAÏDOUS ». Danse accompagnée de chant, l'« haïdous » n'est pas seulement le divertissement préféré des Beraber, c'est surtout leur moyen d'expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l'occasion des moindres fêtes et même, l'été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages. Les danseurs se mettent en cercle, en demi-cercle, ou sur deux rangs se faisant face, hommes seuls, femmes seules, ou, comme ici, hommes et femmes alternés. Étroitement serrés, épaule contre épaule, ils forment bloc. La danse est rythmée au tambourin et par des battements de mains. Les mouvements sont collectifs; c'est un piétinement, un tremblement qui se propage, entrecoupé d'ondulations larges, coups de vent sur les blés. Par leur aisance et leur ensemble, ils témoignent d'un sens du rythme remarquable. Toutefois, tous faisant presque toujours le même geste en même temps, c'est surtout un ensemble de juxtaposition que l' « haïdous » présente. En ce sens, il est très caractéristique de la mentalité des Beraber (cf. Introduction). L' « ahwache » dansé par les Chleuh de l'Atlas occidental est déjà fort différent. Le sens mystique de la danse ne se dégage plus nettement de l' « haïdous », sauf peut-être de certaines formes spéciales comme ...
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Sam 8 Sep - 8:05 | |
| pages 184/185 " Haïdous ".
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Sam 8 Sep - 8:08 | |
| pages 186/187 " Ahwache ". ... l' « haïdous n tislit » dansé chez les Ait Hadiddou au moment où la mariée arrive à la maison de son mari : le chant qui l'accompagne est une véritable incantation; on l'appelle d'ailleurs « Ifal » — le sort. Dans l' « haïdous » ordinaire, le chant s'appelle « izli » (plur. : izlane). C'est un poème d'une extrême concision, en général deux versets qui se répondent. Il est lancé par le meneur de la danse sur un air qui varie selon les tribus, puis repris par les danseurs qui longuement le psalmodient, répétant plusieurs fois chaque phrase. L' « izli»est souvent improvisé et l' « haïdous » peut être l'occasion de joutes poétiques. Poésie purement orale, jaillie de la vie même de la tribu, les « izlane » sont familiers à tous. On les chante, on les cite fréquemment, les meilleurs franchissent les limites du groupe, certains passent en proverbe. Les sujets sont ceux de toute poésie populaire, mais avec une tendance marquée vers la satire. Les hommes et les événements y tiennent donc une très grande place; dans l'Atlas central, être la risée des gens se dit « être l'izli du monde ». « AHWACHE » DANS LE HAUT-ATLAS OCCIDENTAL. — L' « ahwache » des Chleuh se distingue nettement de l' « haïdous » des Beraber. Les rôles y sont déjà plus différenciés. Ici les tambourinaires sont, non pas dans le rang, mais au milieu du cercle des danseuses. L' « ahwache » ne connaît pas les larges espaces où l' « haïdous » se déploie. Il est de préférence dansé la nuit dans les cours, entre de hauts murs, à la clarté du feu qui lui donne une autre grandeur.
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Sam 8 Sep - 8:12 | |
| pages 188/189 Sacrifices au sanctuaire de Sidi Ahmed ou Lmerhenni. SACRIFICES AU SANCTUAIRE DE SIDI AHMED Ou LMERHENNI. — La « tirhersi » (arabe : debiha), sacrifice à un saint, un génie ou un homme pour obtenir faveur, alliance ou protection, tient une place capitale dans la vie des Beraber. C'est un acte grave, car « le malheur vient avec le sang ». Le sacrifice fait, la demande formulée, un refus est impossible : le sang lie, sous peine des plus terribles malédictions, celui pour qui il est versé. La tribu, monde fermé, ne reconnaît de droits qu'à ses membres; l'étranger c'est l'ennemi. Or il suffit à un étranger de sacrifier à un chef de famille pour s'agréger à sa tribu. Par la « tirhersi », il « compte » dans cette famille, même pour l'héritage, et il entre dans la solidarité du clan. « Si nous mourons, dit-on, il mourra pour nous; s'il meurt, nous mourrons pour lui. » Le bélier est la victime par excellence. C'est, autant que possible, un bélier que chaque famille tue à « Tafaska » (Pascha, la Pâque ?), la « Grande-Fête » des Musulmans (v. p. 156).
« AGDOUD » DE SIDI AHMED Ou LMERHENNI. — L' « Agdoud » des Ait Hadiddou est une foire-pèlerinage qui se tient autour du tombeau de Sidi Ahmed Ou Lmerhenni, dans l'Assif Melloul. La vue est prise vers 2.400 mètres d'altitude, en direction du nord-ouest. Au centre, village des Ait Haddou Ameur, plus loin à droite Alemrho. Au fond, barrant l'horizon, le Jbel Bab n Ouayad qui sépare la grisaille nue des plateaux Aït Hadiddou de l'herbe et des forets du pays Aït Sokhmane. L' « Agdoud » a lieu vers la mi-septembre, à la fin de la transhumance d'été, avant que la neige ne ferme les cols. Il dure trois jours. Foire au bétail et foire aux fiancées. Celles-ci, des « timdwal » (veuves ou divorcées), se mettent à la montre le long du mur du sanctuaire. On vient à l' « Agdoud » des tribus voisines, Aït Merrhad, Aït Sokhmane, Aït Yahia, mais ce sont surtout les fractions Aït Hadiddou, qui se retrouvent ...
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Sam 8 Sep - 8:14 | |
| pages 190/191 " Agdoud " de Sidi Ahmed ou Lmerhenni.
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Sam 8 Sep - 8:18 | |
| pages 192/193 Sanctuaire de Sidi Saïd, dans l'Imdrhas. ... autour du tombeau d'Où Lmerhenni, à peu de distance d'Aqdim — Le Vieux — le premier village bâti dans cette vallée où, après la sortie de l'Imdrhas, la tribu a été pendant quelque temps rassemblée tout entière. Le culte des saints, peu orthodoxe, est très développé chez les Berbères. Bien que son pèlerinage ne soit pas très ancien, Sidi Ahmed Ou Lmerhenni est devenu le patron des Aït Hadiddou. Son corps aurait été trouvé après l'installation de la tribu dans l'Assif Melloul. Il est bon d'avoir un « agourram » à soi, de se lier avec un « homme du pays » — ainsi appelle-t-on les saints — dont on soit l'hôte, avec les garanties que cette qualité suppose (v. pp. 40, 45). Au Maroc beaucoup de saints furent aussi des « Moujahidine » — des combattants de la Guerre Sainte : sur la côte contre les Espagnols et les Portugais, dans le centre contre les « Roumis de la première fois » et ceux qui sont venus ensuite. Quand on a trouvé le corps d'Où Lmerhenni on s'est aperçu qu'il lui manquait un bras. « II a parlé, il a dit : C'est un Roumi qui, d'un coup de sabre, me l'a tranché. » Sidi Ahmed Ou Lmerhenni est, aujourd'hui plus que jamais, un « Moujahid ». SANCTUAIRE DE SIDI SAÏD, DANS L'IMDRHAS. — C'est au sanctuaire de Sidi Saïd que les Aït Hadiddou du Haut-Imdrhas prêtent le serment judiciaire. Selon la coutume berbère, le défendeur peut faire la preuve de son innocence en l'attestant par serment, prêté sur la tombe d'un saint, avec un certain nombre de co-jureurs pris parmi ses proches dans l'ordre de parenté. La valeur probatoire du serment est basée sur la crainte qu'a le défendeur de mauvaise foi de s'exposer et d'exposer les siens à la vengeance du saint. Du parjure on dit : « II a juré pour devenir aveugle. »
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Sam 8 Sep - 8:21 | |
| pages 194/195 Entrée d'une maison dans l'Imdrhas. ENTRÉE D'UNE MAISON, DANS L'IMDRHAS. — La porte est peut-être la partie la plus importante de la maison; c'est en tout cas la plus exposée : par là tout entre ou sort. Souvent une main ou un autre dessin magique est tracé sur le linteau, à l'extérieur. A l'intérieur on suspend une amulette, des fils de laine (v. p. 1.32) ou l'omoplate du bélier de « Tafaska ». Le seuil est particulièrement hanté par les génies. Il attire bonheur ou malheur. De qui s'est enrichi on dit : « Le seuil lui a donné ! » (v. p. 160). La croix ici gravée se retrouve fréquemment dans la décoration extérieure des maisons, dans les motifs des bijoux et des tapis berbères. Les Roumis, « ceux qui sont venus la première fois », sont-ils pour quelque chose dans le choix de ce signe ? Leur souvenir est resté très vivant dans l'Atlas. Les Romains ne semblent avoir occupé en permanence que le Nord du Maroc, mais, au IXe siècle, près de cent cinquante ans après la première invasion arabe, les tribus berbères du Centre, en grande partie chrétiennes, opposaient encore aux campagnes d'islamisation de Moulay Idriss II une résistance dont la toponymie a marqué les principaux points. Dans l'Atlas, la tradition confondant Berbères chrétiens et Romains, — la religion pour elle est la grande « nationalité », -— attribue volontiers aux « Roumis » la construction des ouvrages de défense dont il reste un peu partout les ruines. La langue a gardé quelques mots latins, en particulier les noms des mois. Enfin il n'y a guère aujourd'hui de tribu qui ne compte un clan dont on dit : « Ce sont les enfants de la Chrétienne. » Et, dans certains de ces clans, les femmes ne travaillent pas le dimanche. Toutefois la croix à branches égales était connue en divers pays comme signe magique avant le Christianisme. Symbole à rapprocher des croisées de chemins qui jouent encore chez les Berbères un grand rôle dans les rites de dispersion du mal. Souvent aussi, la croix, figurée par des points, rappelle le nombre cinq et la main (v. pp. 70, 108).
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Sam 8 Sep - 8:25 | |
| pages 196/197 " Lehiuch " et " Amenhir " aux Aït ou Atik (Imdrhas). « LEHOUCH » ET « AMENHIR » AUX AÏT ou ATiK (IMDRHAS). — L'Atlas est parsemé de sanctuaires. Beaucoup sont réduits à un mur de pierres sèches, en général de forme ovale ou circulaire (« lehouch »), parfois même à un cairn (« acherkour » ou « amenhir »). Ils sont élevés là où est enterré un saint, à l'endroit où il est censé avoir prié ou séjourné. On en trouve aussi près des sources, des grottes et des arbres, au bord des lacs, aux cols, au sommet des montagnes, qui sont dédiés aux génies « Maîtres de la terre ». Le passant ramasse une pierre, la baise, l'ajoute au mur ou au tas. Il dépose avec elle toute influence mauvaise, honore le Saint, apaise le Génie.
HAUT LIEU. — En Berbérie il n'y a guère de sommet qui ne porte un témoignage d'adoration : un cairn, un cercle de pierres, voire un abri pour les pèlerins. Au langage de la montagne associé depuis la Genèse aux plus hautes paroles que l'homme ait entendues, les montagnards de l'Atlas sont restés ouverts. Partout les transhumants sacrifient aux génies des monts, à ceux qui gardent le trésor des neiges. Pour obtenir une guérison, un don, un conseil, on va en pèlerinage sur les cimes. Chez les Aït Hadiddou, Sidi Amendar est le haut lieu le plus réputé. Avant de prendre une décision grave, on monte y passer la nuit et « Amendar vous parle en songe ». Gestes vieux comme les hommes, mais animés chez les Berbères par un sens toujours en éveil de la vie secrète du monde et dominés par une foi vive dans la réalité de Dieu.
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Sam 8 Sep - 8:27 | |
| pages 198/199 Haut lieu.
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| Sujet: MAROC CENTRAL ( J. Robichez ) Sam 8 Sep - 8:32 | |
| page 200 TABLE DES MATIÈRES ....................................................................................Pages INDEX...............................................................................5 INTRODUCTION..................................................................7 I. - - VILLAGEOIS AIT BOU GUEMMEZ.................................15 II. - - PASTEURS AIT ATTA ……………….................................33 III.- - TODRHA, DADÈS, OUSSIKIS.....................................53 IV.- - LES AÎT HADIDDOU AU VILLAGE ET SOUS LA TENTE...91 INDEX Achoura, fête agraire, fête de l'eau : 124, 140. Aït-Atta : 34 à 51 (spécialement 49). Aït Bou Guemmez : 16 à 31 (spécialement 17). Aït Hadiddou : 92 à 200. - Habitat et genre de vie : 93-94, 148. - Habitation : 93, 99, 113, 150, 156, 160, 165. - Costume et parure : 105 à III. - Organisation sociale et politique : 94 à 102,172,189. - Condition des femmes : 113. - Arts et jeux, vie sociale et religieuse 177 à 199. Aït Merrhad : 167 à 177. Alemchi - pl. Ilemchane : v. ce mot. alliances, leur caractère : 50. amulettes : v. bijoux. anarchie, 1’ « anarchie berbère » : 10, II, 12, 100. animaux, proverbe à leur sujet : 124. artisans, villages d'artisans de même métier dans le Todrha : 54. - Artisans originaires du Sud chez les pasteurs : 143. Assif Melloul : 94 et les suiv.
baraka, sens du mot : 28. - Baraka du henné, du grain, du lait, du beurre, de l'huile, de la brebis et du bélier, du chef, des chorfa et des saints, v. ces mots. barbe, symbolisme et rites : 45. bélier, ses vertus, le bélier victime par excellence, culte du bélier chez les anciens Berbères : 156, 189. Beraber, habitat, caractères, institutions : v. Introduction. beurre, symbolisme et magie du beurre : 160. bijoux, leurs vertus : 70, 108. blé, vertus, respect dû au blé, symbolisme du blé, proverbes au sujet du blé : 28, 129.
cairns, dédiés aux saints et aux génies : 196. chacal, contes et magie : 108. charrue, la charrue berbère, l'Egypte et Rome : 61. Chleuhs : 7-8. chrétiens, Berbères chrétiens : 195. cinq, magie du nombre cinq : 70, 108, 195. coiffure des femmes Aït Bou Guemmez : 23-25; des femmes Aït Atta : 50; des femmes du Bas-Todrha : 63; des juives du Todrha : 63; des juives de Ksar-es-Souk : 70; des juives du Dadès : 70; des Aït Seddrat : 88; des femmes Aït-Hadiddou : 105 à 109; des filles Aït Hadiddou : 108 à in; des Aït Merrhad : 172. coquillage : porté comme amulette : 23, 105- costume, des femmes Aït Bou Guemmez : 23-25; des femmes Aït Atta : 50; du Todrha : 62; des juives du Todrha 64-65; des juives de Ksar-es-Souk : 66-67; des Aït Seddrat : 89; des Aït Hadiddou : 105 à in, 153; des Aït Merrhad : 169, 172, 177; des jongleurs : 183. couleurs, magie des couleurs : 40, 82, 108, 143, 159. couture, travail d'homme : 137. croix, la croix dans la décoration berbère : 70, 108, 195.
Dadès : 72 à 77, 80 à 84. danse, des Beraber : 182 ; des Chleuhs : 187. David, patron des forgerons, David et les chrétiens, proverbe : 143. dimanche, repos du dimanche observé dans certains clans : 195. droit, côté droit, magie : 100.
eau, la place qu'elle tient, magie de l'eau : 124. enfants, leur rôle, proverbe à leur sujet : 124. étranger, dangers qu'il présente, précautions à prendre : 40, 145, 159.
fards : v. maquillage. femme, condition spéciale de la femme Aït Hadiddou : 113. - La femme porte au mari chance ou malchance, la femme et le troupeau : 132. -Proverbes au sujet des femmes : H3> 132 (haut et bas). fer, travail du fer, dangereux : 143. foire aux fiancées : 189. foire-pèlerinage : 189. forgerons, condition spéciale : 143.
génies, leur nom : 23; hantent le seuil : 195; le feu : 143; les sources : 175; les lacs : 99; les trous et les grottes : 156; les arbres, la cîme des montagnes : 196; ils sont chassés par le henné : 23; les marmites sur les toits : 82; l'ambre, le safran, la couleur jaune : 108 haut; le sel : 108 bas; l'eau : 124. - Culte des génies : 45, 99, 189, 196. girofle, clous de girofle, vertus magiques : 88. Goliath, les Berbères « fils de Goliath » : 45. grain : v. blé. grenier collectif : 30. grottes, culte des grottes : 156. guerre : 102; guerre sainte : 192.
habitation, chez les Aït Bou Guemmez : 17, 25; chez les Aït Atta-Ilem-chane : 36, 40; les Aït Hadiddou : 93, 99> "3, 150, 156, 160, 165. haïk, des femmes : 23; des hommes : 105. hauts-lieux : 196. henné, usages, vertus magiques : 23. herbe, symbolisme et magie : 100. honte, la honte, ressort social : 10, n, 177. hospitalité : 40. Ilemchane : 34 à 51. Imdrhas : 93, 130, 131, 169, 177, 195, 197- incubation, rites d'incubation : 196. interdiction frappant, dans un groupe, certains aliments ou certains actes:165
jemâa : 45, 100. jeu de la balle : 180. jongleurs : 182. Juifs, très anciennement établis dans le Sud Marocain : 63. - Juifs et Berbères : 63, 70. - Costumes juifs : 64 à 71. - Métiers exercés par les Juifs : 63, 70.
koheul, vertus magiques : 108.
lacs, culte des lacs : 99. laine, travail de la laine : 132 à 137, 164 à 166; proverbe au sujet de la laine : 129; magie de la laine : 132. lait, magie du lait, rites, vaccination, proverbes au sujet du lait : 159. leff, le leff ou faction, son rôle dans la vie du groupe : 100; les leffs et la fixation au sol : 94. linteau de la porte, importance, rites : 160; protection magique de linteau : 195. louche, magie de la louche : 82, 140.
magie et mystique chez les Berbères : 13; magie du henné, des coquillages, des couleurs, des mots, du sucre, de la main, du nombre cinq, de la croix, de la louche, du côté droit, de l'herbe, du safran, du miel, du sel, de l'eau, du lait, du beurre, de la laine, du métier à tisser, des poupées, v. ces mots. main, vertus et rites : 145; la main protection contre le mauvais œil : 70 (haut et bas), 108, 195. maison, des Aït Bou Guemmez : 17; des Aït Hadiddou : 99, 113. mante, la mante des femmes, « couleurs » des tribus ou des clans, cf. mante des femmes Aït Bou Guemmez : 25; des Aït Atta : 25-50; des Aït Hadiddou, Aït Brahim : 105-110 ; des Aït Hadiddou de l'Imdrhas et des Aït Yazza : 105; des Aït Merrhad : 177. maquillage et magie : 88, 108. marabouts, les familles maraboutiques, leur influence religieuse et politique : 79. mariage, cérémonie du mariage chez les Aït Hadiddou : 23, 108, 113, 124, 132 (haut et milieu), 160, 187. marmites, sur les toits, pour chasser les mauvais esprits : 82. métier à tisser : 137. miel, magie du miel : 108. mobilier, chez les Aït Bou Guemmez : 25; les Ait Atta Ilemchane : 36; les Aït Hadiddou : 153, 160, 162. moisson, travail de femme : 129. mort, rite pour « faciliter » la mort : 137. morts, culte des morts, nourriture donnée aux morts : 63. mots, magie des mots : 23, 94, 143,165. moulin, le moulin à main, symbolisme, rites : 153. mysticisme des Berbères : 12, 13.
nourriture, respect dû à la nourriture : 28; on partage la nourriture pour lier quelqu'un ou pour détourner de soi le mauvais œil : 40.
œil, protection contre le mauvais œil :70, 88, 108. omoplate du bélier, sert à la divination, gardée comme amulette : 156, 195. oreille, symbolisme : 45. Oussikis : 85 à 88. ouziâ : 140.
pain, respect dû au pain : 28. parfums, magie des parfums : 88. pèlerinages aux sources : 175 ; grottes : 156; tombeau des saints : 189; sommet des montagnes : 196. pluie, rites de pluie : 82, 124, 140, 180. poésie des Beraber : 182. porte, protection magique de la porte : 195. poupée, jeu et rites : 140. protection, moyens d'obtenir la protection d'un chef de famille : 153, 189. proverbes arabes et berbères cités : n, 28, 113, 124, 129, 132 (haut et bas), 143, 156, 159, 160, 182, 189, 195.
religion des Beraber : v. « sentiment religieux » et « magie ». repas pris en commun crée un lien, scelle un accord : 40; repas rituels : 63. Romains au Maroc : 195. Roumis et Berbères chrétiens : 195; Roumis et guerre sainte : 192.
sacrifice, le sacrifice sanglant, sa place dans la vie des Beraber, sa gravité : 40, 189. safran, usage en magie : 108. saints, rôle social des « saints » : 79, culte des saints : 189, 192, 196. salutations : 23, 121. sang : v. « sacrifice ». Sarhro : 49. sel, magie du sel : 108 (bas). sentiment religieux : 12, 13, 189, 192, 196. serment judiciaire : il, 192. seuil, hanté par les génies, attire bonheur ou malheur : 195. singes, étaient autrefois des hommes : 28. solidarité des membres du groupe, base de la vie sociale des Beraber : 10, 11, 50, 94, 102. souk, plus qu'un marché, lieu de la vie politique et sociale : 177. sources, culte des sources : 175. sucre, sa place dans l'alimentation, ses vertus magiques, le pain de sucre pot-de-vin : 40. suie, vertus magiques : 82, 108.
tente des Aït Atta Ilemchane : 36, 40; des Aït Hadiddou, Aït Sokhmane etc., montage, disposition : 150, 160; tissage et couture de la tente : 165. tirhersi : 189. tissage des vêtements : 137, de la tente : 165. Todrha : 54 à 65; spécialement 54. transhumance des Ilemchane : 36; des Aït Hadiddou : 148; des Aït Merrhad: 172. tribu, formation, vie interne : 10, 11, 12, 50, 93, 94, 100; agrégation à la tribu : 189. turban, donné en gage : 105.
vaccination et magie : 159. vannage : 28, 129. Zawiyas, formation, les Zawiyas centres religieux, leur rôle politique : 79. Zawiya Ahansal , 36, 79; Zawiyas de Tamgrout, d'Asker, de Temga : 79.**********************************
FIN de " MAROC CENTRAL " de Jean ROBICHEZ. B. ARTHAUD Grenoble - Paris 1946.
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